
MICHELLE PARENT, comédienne, directrice artistique et metteur en scène
Diplômée de l’École supérieure de théâtre de l’UQAM en jeu, Michelle Parent se consacre au théâtre de création depuis une quinzaine d'années. En tant que comédienne, elle a travaillé au théâtre avec les compagnies Camera Obscura, Parabolik Guerilla et le Tessri Dunya Theater à Montréal ainsi qu'avec le Teatro Da Vertigem à Paris. Sur le plan littéraire elle a écrit trois pièces de théâtre. Comme metteure en scène, son expertise et son langage artistique se sont forgés avec le Pirata Théâtre dont elle est la directrice artistique depuis maintenant 7 ans. Créatrice de spectacles qui rassemblent sur scène des non professionnels et des artistes du théâtre, la démarche de Michelle est façonnée par une approche qui mélange les formes d’arts et qui mélange les gens pour questionner notre rapport au social. Ces créations ont marqué l'imaginaire: LA MAISON, présenté en 2011 à la salle Fred-Barry a remporté le Noble Cochin, prix de la pertinence sociale lors du Gala des cochons d'or de cette même année et rassemblait des actrices et des jeunes femmes en difficulté autour de la thématique du lieu de rédemption. Plus récemment, la création LES BIENHEUREUX, a été remarqué par la critique et le public. S'y rassemblait autour de la thématique de la quête effrénée au bonheur, des non-acteurs et des personnes aux prises avec des dépendances. Elle porte également depuis 2014 aux côtés d’Anne Sophie Rouleau, le spectacle Album de finissants qui rassemble des ados et des acteurs professionnels, présenté plus de 50 fois à travers la province. Ses spectacles ont été joués au Festival Zone Homa, Au Théâtre Denise-Pelletier, à Espace Libre, Au Centre National des Arts d'Ottawa, Au Théâtre Aux Écuries. Parallèlement elle se spécialise dans la médiation culturelle et l'enseignement de la création théâtrale dans divers milieux. Elle compte des milliers d'heure d'échanges de transmission et d’expérimentation artistiques dans des écoles secondaires et des organismes à caractère sociaux.
Photo : Andréanne Gauthier